Ce terrain mesure 588 m² sur le cadastre. Mais si on se penche sur sa topographie on peut se rendre compte que la surface utilisable n'est que de 300 m², le reste se situant dans la pente dominant la montée du Boutarey. Et en analysant d'un peu plus près les plans du PLU, on voit que la moitié de ces 300 m² est située dans la zone de vigilance des mouvements de terrain. Et au final, la commune, nos impôts, va débourser 128 000 € + les frais d'achat + le coût des travaux d'aménagement pour une parcelle sur laquelle pourra être implantée une dizaine de parkings au maximum. Alors que ce terrain, compte-tenu des risques d'effondrement, n'aurait jamais dû être classé en zone constructible pour recevoir un immeuble.
A noter la conclusion du maire portée dans l'article:"dans le cadre de la révision du PLU, nous verrons bien ce que nous pourrons faire de ce terrain!". Bravo pour la prospective!
Une fois de plus l'amateurisme nous coûte cher.