jeudi 31 mai 2012

Atoubus - réponse du Sytral et commentaires

en avril nous avions écrit au Sytral pour lui communiquer les résultats de notre enquête de satis faction menée auprès des sathonards ainsi que des suggestions de modifications à apporter.
Nous avons reçu cette réponse en retour:

Il va sans dire que les réponses apportées ne sont pas toutes satisfaisantes:
  • le passage de la ligne 33 à la manutention est une demande forte des habitants de ce quartier. Il serait d'ailleurs intéressant ( si l'opinion des usagers est prise en compte par le Sytral... ) de savoir si le remplacement de la ligne 9 par une boucle du 33 vers son ancien terminus ne serait pas plus intéressant pour la majorité des utilisateurs. Normalement le Sytral dispose d'une base de données grâce à laquelle il connait les flux de passagers, l'étude devrait être facile,
  • de la même manière l'absence de desserte de la vallée par les transports en commun est illégitime. Les habitants de ce quartier payent au travers de leurs impôts les subventions accordées au Sytral. Il devraient donc bénéficier d'une desserte. Est-il normal de devoir faire 500 mètres par une rue pentue pour accéder à l'arrêt le plus proche? Alors qu'en modifiant le parcours du 77 par l'avenue Félix Faure et le chemin de la vallée une desserte même minime pourrait être assurée pour les riverains.
  • la tarification du ticket limité à une heure est une injustice pour les usagers contraints de se rendre par exemple depuis le centre de la commune jusqu'à l'hôpital Lyon-sud, trajet pour lequel les TCL imposent plus d'une heure de déplacement hors aléas de correspondances. La règle devrait être qu'un billet reste valable pour tout trajet en continu d'un point de départ à l'arrivée sans limite de temps. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir combien de billets "2 heures" sont vendus?
Le Sytral a encore des progrès à faire pour rendre un meilleur service au public...
Et pourtant que de discours sur l'importance d'utiliser les transports en commun pour protéger notre environnement!

maison Carraz - les plus et les moins

le Progrès du 27 mai donne des nouvelles du projet de la maison Carraz devenue maison Pasteur:

 ( photo supprimée sur mise en demeure du journal )

Si les voisins peuvent se féliciter d'avoir échappé à la proximité d'un immeuble implanté au milieu de leurs maisons, il faut par ailleurs déplorer que, faute de décider initialement au niveau du PLU de réserver ce quartier à une occupation pavillonnaire, il faille ensuite faire appel aux finances publiques pour résoudre le problème. Car ce que ne dit pas l'article c'est que, d'une part, les collectivités locales - mairie et Courly - se sont contorsionnées pour s'opposer au projet du promoteur, et qu'ensuite nos finances locales se sont alourdies de 400 000 € pour l'achat "provisoire" de cette maison augmentés des frais d'acquisition, auxquels s'ajouteront les frais financiers pendant la durée du prêt bancaire jusqu'à la revente et enfin les frais de mise aux normes pour utiliser ce bâtiment comme centre de loisirs. Nous doutons que 40 000 € suffisent pour adapter 200 m² car transformer une maison particulière en établissement recevant du public impose des équipements de sécurité pour lesquels le budget annoncé parait faible. Enfin, ce bâtiment devra être revendu plus tard à un futur propriétaire mais à quel prix? Car il est évident que le prix d’acquisition est fonction du prix de revente qu'un promoteur peut espérer. Et il y a fort à parier que, compte-tenu de la réduction de surface constructible qui doit s'appliquer sur la parcelle, le prix de cession va chuter.
Il faut rappeler que le conseil municipal a voté une demande de modification du PLU sur ce quartier mais que cette demande est arrivée un jour trop tard au Grand Lyon pour être entérinée! Par hasard?
Curieusement les propositions de densification passent comme lettre à la poste alors que les restrictions arrivent toujours en retard...
Nous ne cessons de dénoncer l'improvisation constante des décisions concernant l'urbanisme de la commune et les équipements publics. Une fois encore ce état de fait se répète. Et une fois encore les sathonards mettent la main au porte-feuille pour payer les erreurs.

samedi 26 mai 2012

Quelles sont les priorités de la municipalité?


voici l'article paru le 17 mai dans le Progrès concernant la place de la mairie:
( photo supprimée sur mise en demeure du journal )

Quand une commune doit échelonner des projets comme le groupe et le restaurant scolaire ainsi que le pôle petite enfance pour gérer ses finances ( voir article suivant ) est-il bien raisonnable de s'engager dans une dépense de 220 000 euros (prévisionnelle, attendons la facture finale) alors que cette place est tout à fait circulable en l'état? Où alors est-ce encore une fois le besoin de paraitre qui prédomine?
Il est vrai que les travaux visibles influencent plus l' électeur que les équipements en égouts. Et que ce projet sera décidé par l'équipe en place mais géré financièrement par la prochaine municipalité ... et toujours payé par nos impôts!