jeudi 31 mai 2012

maison Carraz - les plus et les moins

le Progrès du 27 mai donne des nouvelles du projet de la maison Carraz devenue maison Pasteur:

 ( photo supprimée sur mise en demeure du journal )

Si les voisins peuvent se féliciter d'avoir échappé à la proximité d'un immeuble implanté au milieu de leurs maisons, il faut par ailleurs déplorer que, faute de décider initialement au niveau du PLU de réserver ce quartier à une occupation pavillonnaire, il faille ensuite faire appel aux finances publiques pour résoudre le problème. Car ce que ne dit pas l'article c'est que, d'une part, les collectivités locales - mairie et Courly - se sont contorsionnées pour s'opposer au projet du promoteur, et qu'ensuite nos finances locales se sont alourdies de 400 000 € pour l'achat "provisoire" de cette maison augmentés des frais d'acquisition, auxquels s'ajouteront les frais financiers pendant la durée du prêt bancaire jusqu'à la revente et enfin les frais de mise aux normes pour utiliser ce bâtiment comme centre de loisirs. Nous doutons que 40 000 € suffisent pour adapter 200 m² car transformer une maison particulière en établissement recevant du public impose des équipements de sécurité pour lesquels le budget annoncé parait faible. Enfin, ce bâtiment devra être revendu plus tard à un futur propriétaire mais à quel prix? Car il est évident que le prix d’acquisition est fonction du prix de revente qu'un promoteur peut espérer. Et il y a fort à parier que, compte-tenu de la réduction de surface constructible qui doit s'appliquer sur la parcelle, le prix de cession va chuter.
Il faut rappeler que le conseil municipal a voté une demande de modification du PLU sur ce quartier mais que cette demande est arrivée un jour trop tard au Grand Lyon pour être entérinée! Par hasard?
Curieusement les propositions de densification passent comme lettre à la poste alors que les restrictions arrivent toujours en retard...
Nous ne cessons de dénoncer l'improvisation constante des décisions concernant l'urbanisme de la commune et les équipements publics. Une fois encore ce état de fait se répète. Et une fois encore les sathonards mettent la main au porte-feuille pour payer les erreurs.