La contribution de notre comité d'intérêt local "MACADEVI" à la concertation sur la modification n°3 du PLU-H
PLU-H
SATHONAY-CAMP
Sommaire:
I – Préambule
II – Commentaires du CIL
A)
Ancien
Centre: République/Félix Faure/ Pasteur
B)
La Gare
C) Axe
commercial: Castellane/Félix Faure/République
D) Avenue Paul Delorme/Avenue Castellane
E) Parc
Social
F) Politique
de l’arbre
III–
Conclusions
IV - Annexes
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I – PREAMBULE
Propositions
de la Métropole pour la modification n°3 du PLU-H
« Ce projet de
modification du PLU-H va permettre à la Métropole :
• de construire plus de logements abordables pour favoriser la mixité
sociale, Fait
à Sathonay.
• de développer les espaces de nature
en ville, Ne pas détruire ce qui existe déjà,
mais le protéger et améliorer le reste !
• d’organiser
la ville et les déplacements de manière plus économe en espace et en
énergie pour réduire les émissions de gaz
à effet de serre,
Vœux pieux pour Sathonay-Camp: les
moyens de transports sont encore insuffisants et la géographie des lieux font
que la voiture individuelle reste une nécessité pour beaucoup d’habitants,
surtout pour se rendre d’une commune à l’autre.
• de favoriser le maintien et le développement des activités économiques en ville, Beaucoup de locaux commerciaux restent vides et la
politique communale des précédents mandats a été d’étrangler les commerces de
l’ancienne rue de la République, avec une certaine réussite
• d’accompagner et valoriser
l’activité agricole périurbaine.»
La zone agricole de Sathonay-Camp (ex champ
de tir de l’armée) profite plus à Sathonay Village, Rillieux ou Vancia !
Mais elle rentre dans le calcul des espaces verts de Sathonay-Camp alors qu’elle
est totalement excentrée et quasi inaccessible.
---------
La modification n°3 a pour
ambition de renforcer la mise en œuvre des dimensions environnementales et
sociales et poursuit pour cela les objectifs suivants :
Le défi environnemental
Aller vers une organisation urbaine et des
mobilités plus économes d’espace et d’énergie, limitant les gaz à effet de
serre.
Réduire des secteurs à urbaniser envisagés
à long terme pour des extensions de l’activité économique, permettant ainsi de préserver des zones agricoles ou
naturelles : Qui surveille ce qu’il se
passe dans ces zones ?
Favoriser les constructions autour des
gares. Pas à Sathonay-Camp.
Poursuivre la création de cheminements pour
les mobilités actives (piétons et vélos). Pas dans les zones Espaces Naturels
SENSIBLES.
Augmenter les capacités de stationnement
des vélos dans les constructions neuves : Oui
Développer l’agglomération en faisant
projet avec la trame verte et bleue et en renforçant la présence de nature en
ville
Étendre
à de nouveaux sites la protection d’espaces végétalisés ou boisés au cœur même
de la ville : Oui !!!
Réserver
de nouveaux emplacements pour des espaces verts accueillant du public: Oui
Augmenter,
dans certaines zones, l’obligation du maintien d’espaces de pleine terre
végétalisés dans les nouveaux programmes de constructions.
OUI, notamment dans la continuité du parc public du
Haut de la Combe
Aménager un cadre de vie de qualité en
alliant valeur patrimoniale, nouvelles formes urbaines et offre de services et
d’équipements
Créer
ou renforcer des protections de bâtiments ou des quartiers présentant des
qualités patrimoniales
La construction d’immeubles
de 80 logements dans un quartier ancien de petites maisons de ville souvent en
pisé, va provoquer des fissures dans les murs de ces maisons « fragiles »
et détruire l’harmonie de ces « vieux quartiers ».Cf. projet Félix
Faure/Garibaldi.
Insérer une maison classée EBP
dans un complexe immobilier est un non sens et gâche la valeur patrimoniale du
bâtiment si on lui supprime son terrain autour. Cf. la belle maison de maître
de l’avenue de la gare.
Prévoir
de nouveaux emplacements pour la construction d’équipements publics Cela
aurait dû être fait au moment de la création de la ZAC ; on augmente les
logements donc la population, il faut penser aux équipements publics nécessaires
aussi. Donc il est plus qu’urgent de préserver des emplacements pour la
réalisation future d’équipements publics.
Accentuer, dans les secteurs en mutation,
la définition d’orientations d’aménagement favorisant l’intégration des
dimensions environnementales, des principes de qualité des formes urbaines et
de préservation des qualités patrimoniales
Programmes à geler pendant plusieurs
années.
Améliorer la prise en compte de la sécurité
et de la santé dans l’organisation du développement urbain
Prendre en compte les connaissances
nouvelles concernant les risques naturels d’inondation ou la protection des
ruisseaux fait à Sathonay-Camp (PPRI du
ruisseau du Ravin).
Promouvoir un développement urbain économe
de ses ressources et en matériaux, en limitant la production de déchets
Renforcer
la qualité environnementale des constructions » Oui
@Métropole
de Lyon - Laurence Danière
II – Commentaires du CIL
Fin 2019,
avec 6500 habitants environ, Sathonay-Camp représente 0,47 % de la Métropole et
sa densité de 3316 habitants/km2 la place à la 8ème place sur les 59 communes
et arrondissements de la Métropole.
Sathonay-Camp
a pris une nette avance sur les objectifs tant du PLU-H que du SCOT pour la
période 2010/2030.
SUR L’ENSEMBLE DU DEPARTEMENT DU RHONE (BIEN AU DELA
DU TERRITOIRE METROPOLITAIN) SATHONAY-CAMP EST UNE DES TROIS COMMUNES, AVEC
TOUSSIEU ET POLLIONAY, A AVOIR DEPASSE UNE CROISSANCE DE 4,1 % ET PLUS PAR AN
DE 2012 A 2017.
AVEC + 7,6 % PAR AN DE 2012 A 2017
(voir article du PROGRES DE LYON du 31 décembre 2019) C’EST MEME LA MEILLEURE
COMMUNE DE TOUT LE DEPARTEMENT.
Depuis 2012,
Sathonay-Camp se développe rapidement en étant économe de surfaces à
construire.
C’est
même une obligation directement liée à sa superficie communale réduite (une des plus faibles de toute
l’agglomération), de son organisation territoriale en 2 ailes de papillon dont
l’une d’entre elles, le plateau de la Villotière (35 ha environ de zone
agricole, soit la surface de l’ancien camp) n’est quasiment pas accessible
depuis le reste de la commune (coupure par le Ruisseau du Ravin et l’ancienne
voie ferrée Lyon-Trévoux).
De plus, les risques géologiques des Balmes et les zones de
ruissellement à caractère torrentiel limitent encore les surfaces pouvant être
constructibles.
La « densification »
et le « recentrage » sur des axes desservis en transports en
commun ont été une réalité tangible sur 2008/2016 et non pas une vision pour
les années futures.
Par rapport aux objectifs métropolitains, axes forts du PLU-H, Sathonay-Camp est largement en avance. Cette avance va
encore se concrétiser entre 2020 et 2022 avec la fin de
l’opération « ZAC CASTELLANE ».
Cette croissance exceptionnelle s’est déroulée sans que
soient réellement examinées et chiffrées les mesures d’accompagnement dans tous
les domaines liés aux besoins et contraintes de cette nouvelle population.
L’emplacement
d’équipements publics nécessaires pour une population qui a doublé en peu
d’années n’a pas été prévu (une seule école, manque d’équipements sportifs, pas de grande salle des
fêtes,…), de même qu’il y a eu peu d’amélioration des moyens de transports en
commun (dont l’impossibilité d’augmenter le cadencement des trains TER).
Nous souhaitons aussi que les erreurs
du passé ne soient pas reproduites :
- rues
transformées en venelles où les camions poubelles et pompiers n’ont plus accès
(Rue Gambetta et Joseph Mouth).
- immeubles
dont la hauteur « détonne » par rapport aux maisons mitoyennes (rue Joseph
Mouth).
- trottoirs
qui restent impraticables aux poussettes ou PMR alors qu’à l’occasion d’une
construction nouvelle, il eut été souhaitable d’élargir ce trottoir selon les
normes en vigueur (Le Luminy avenue du Val de Saône).
Nos
propositions portent donc essentiellement sur les mesures prioritaires
d’accompagnement et sur la vérification soigneuse des applications
administratives de certaines contraintes présentées comme obligations.
Ce sont dans
l’ordre:
A – L’Ancien Centre République / Félix Faure /
Pasteur
Nécessité d’un urbanisme raisonnable sur tout
l’Ancien Centre:
Ø
Ilot République
en direction du Parc du Haut de la Combe :
M. le Maire, P. Abadie, dans ses écrits de janvier 2008
avait promis une adaptation du PLUH qui
se fait toujours attendre.
Puis les
habitants de ce quartier ont fait des propositions dans le même sens, un peu
rapidement regroupées en une « quasi-pétition » (voir compte
rendu Commission d’Enquête Publique).
Dans son
rapport, la Commission d’Enquête et les services « Urbanisme » de la
Métropole mentionnent à maintes reprises sur ce point, la nécessité de revoir
un crénelage et une hauteur de construction mieux adaptés.
Avec plus de recul et pour tenir compte de l’évolution de
Sathonay-Camp, il serait judicieux de reproduire le principe de la réalisation
de la ZAC entre la rue du 4 avril 1908 et la rue Garibaldi, où des
constructions très hautes en R+5 se prolongent de l’autre côté de la rue par
des constructions beaucoup moins hautes en R+2 ou R+1 en cœur d’ilot, voir
illustrations pages 6 et 7 suivantes.
Ceci se traduirait par la répartition suivante :
Ø
Immobilier en
R + 2 maxi, avec rez-de-chaussée à 3,50 m, sur l’avenue Félix Faure, en miroir
de la ZAC en face (R + 4), entre la Mairie et le début de la rue de la
République.
Ø
Immobilier en
R + 2 maxi, avec rez-de-chaussée à 3,50 m, sur la première moitié de la rue de
la République.
Ø
Immobilier en
R + 1 maxi, pour les immeubles en intérieur de zone avec maintien des jardins
pour assurer une continuité verte pour la faune et la flore.
En zonage, ceci se traduirait par 2 modifications suivant la
carte page 8 :
Ø
Zone URm2b à
remplacer par UPp pour assurer une continuité verte (zone UPp adjacente, Parc
du Haut de la Combe adjacent)
Ø
Zone UCe4a à
remplacer par UCe4b
HBCP : 16 à remplacer par 10
HBCS : 10 à remplacer par 7
Il faut augmenter, dans cette zone, l’obligation du maintien
d’espaces de pleine terre végétalisés dans les nouveaux programmes de
constructions.
L’accord en mars 2021 d’un PC av. F. Faure de 60 logements
entrave la mise en œuvre des orientations métropolitaines dans cet ancien
quartier :
- Étendre à de nouveaux sites la protection
d’espaces végétalisés
- Maintien d’espaces de pleine terre
végétalisés
A défaut de revenir sur l’accord de ce PC démesuré par rapport à son
environnement, il faut empêcher par le PLUH de renouveler ce type d’opération
dans le quartier.
Crènelage ZAC rue du 4 avril 1908
Progression dans ZAC :
Mail paysager rue du 4 avril 1908 : R+5
Côté droit rue du 4 avril
1908 : R+2
Derrière le côté droit de la rue
du 4 avril 1908 : R+1 (voir
page suivante)
D’où crénelage : R+5 →
R+2 → R+1
A reproduire sur l’ilot F. Faure/République/ rue de la Poste
Av F. Faure en descendant :
Côté gauche : R+4
Côté droit : R+2
Cœur d’ilot derrière : R+1
Il est
nécessaire de conserver les stationnements à l’angle de l’av. F. Faure/ rue de
la République pour la survie des commerces et des professions libérales de ce
quartier.
Ø
Nécessité de reconsidérer le droit à construire sur
le quartier Félix
Faure/Pasteur,
Zone de transition avec la zone naturelle de
la Vallée, en tenant compte des risques de mouvements de terrain zone de
prévention (cf.
Annexe Avis Technique Grand Lyon)
. D’où notre demande de prolonger la
zone UPp et de remplacer la zone URm2b par la zone Uri1b.
B – La Gare de
Sathonay-Camp Rillieux
Examen
soigneux de la « GARE » de Sathonay-Rillieux, des contraintes
qu’on lui impose (limite des 500 mètres) et de la réalité des faits.
Ce point
nécessite un examen (très) approfondi bien au-delà des simples
apparences que lui donnent les services « Urbanisme » de la
Métropole.
Sathonay-Rillieux
est certes une gare SNCF, mais les travaux réalisés, avant 1981, font, avant
tout de Sathonay-Camp la porte d’entrée
de la liaison TGV Paris/Lyon.
Cette gare
est liée à la mise en place d’un périmètre de 500 m à densification obligatoire
et à la maîtrise des espaces de stationnement conformément aux textes de loi en
vigueur selon Lyon-Métropole.
Cela
concerne les aptitudes de cette gare à jouer un rôle significatif dans les
transports urbains et métropolitains sur les 10 ans à venir (SCOT 2010/2030 et
PLU-H 2020/2030), ce qui est loin d’être le cas !!
Pour
l’instant, le dogme « Sathonay à 9 minutes de la Part-Dieu » est
certes possible à certains moments de la journée mais dans quelles conditions,
avec quelles fréquences et quelles régularités…
En l’état
actuel, ce n’est qu’un artifice commercial sur utilisé par les promoteurs plus
soucieux de vendre leurs appartements que d’exactitude et de véracité.
Il ne
surprendra personne un peu au courant des techniques de marketing opérationnel
que faire d’une vérité ponctuelle une vérité générale et indiscutable est
fréquent mais à la limite du mensonge sinon de l’escroquerie.
Certes, il y
a la ligne TER Lyon/Bourg-en-Bresse qui défie régulièrement la chronique
locale : surpopulation aux horaires « pendulaires », annulation
de rames sans trop d’explication.
Il y a aussi
ce qu’il reste de la ligne Lyon/Trévoux et qui fait régulièrement l’objet de
propositions de remise en service (tram/train, BHNS, etc…) certes, mais la mise
en service, si elle a lieu, ne se fera que vers 2030 ou au-delà, et quel
débouché après la gare de Sathonay ?
A ce sujet
un train ou un Tram serait plus respectueux de l’environnement qu’un BHNS qui
obligera à goudronner une voie qui traverse des zones S ou des espaces boisés
classés ou des zones ENS. De plus, train ou tram permettrait de transporter
beaucoup plus de passagers qu’un bus.
Il y a
surtout que la ligne TGV PARIS/Lyon, prioritaire en tout, monopolise 85 % des
faisceaux horaires disponibles ne donnant que peu de place aux exploitations
« TER ».
De plus, ces
trois lignes (TGV, TER Lyon/Bourg et en pointillé Lyon/Trévoux) débouchent sur
le pont SNCF de Saint-Clair en même temps que deux liaisons régionales
majeures : LYON/MACON par le Val de Saône et LYON/AMBERIEU-PLAINE DE l’AIN
par le val de Rhône.
C’est un
embouteillage assuré, quasi quotidien, au point qu’il n’est pas rare de voir des rames TGV
(pourtant prioritaires) arrêtées en gare de Sathonay-Camp le temps (parfois
long) de pouvoir avoir accès au pont ferroviaire de Saint-Clair et à la Gare de
la Part-Dieu.
Les
multiples négociations Etat/SNCF/Conseil Régional/SYTRAL dans le cadre du
contournement ferroviaire de l’est lyonnais CFAL ne sont pas près d’aboutir, certainement
pas avant 2030 et même 2040 pour un coût d’environ 4MM€. Et le poids du
service Urbanisme comme des élus métropolitains n’est pas très lourd pour
accélérer une solution.
LA
GARE DE SATHONAY/RILLIEUX EST UNE GARE PIEGEE, LIEE A DES CONTRAINTES LOURDES
LUI OTANT QUASIMENT TOUT ROLE SIGNIFICATIF ET DIFFERENT SUR LES ANNEES
2020/2030.
Cela rend caduque de fait le périmètre des 500 mètres qui lui est
rattaché par le service « Urbanisme » métropolitain.
Enfin, cette
gare est positionnée en limite territoriale entre Sathonay-Camp et
Rillieux-la-Pape. Et ce, à raison pratiquement 50/50 pour chaque commune, mais
avec une différence de poids :
Elle est marginale pour
Rillieux-la-Pape et très mal reliée aux axes forts, nombreux, reliant Rillieux
et le centre de Lyon
Alors qu’elle est centrale pour
Sathonay et que tout ce qui pouvait améliorer les accès y menant a été aménagé
(parking compris et saturé par les utilisateurs du Franc Lyonnais qui envahissent
le quartier chaque jour).
De plus, la
partie « Rillieux-la-Pape » de la gare est positionnée sur la zone
PERICA (avec un périmètre SEVESO pour stockage de produits chlorés) et sur un
secteur résidentiel remarquable et protégé. La densification ne joue qu’à la
marge sur ce secteur.
Par contre,
la partie « Sathonay-Camp » et sa limite des 500 m englobe certes un
quartier résidentiel avec le secteur « remarquable » (cité Castor rue
Nouvelle) mais surtout l’ensemble des résidences sociales Boutarey/Pérouges et
Delorme/Hôtel de Commandement dont la rénovation et/ou la
démolition-reconstruction indispensable est un des axes prioritaires pour la
commune sur la période 2020/2030 (cf. Enquête Publique).
C – Axe commercial :
Castellane/Félix Faure/République
Favoriser l’axe
commerçant (artisans, professions libérales, bureaux d’études, sociétés de
services) boulevard Castellane/avenue Félix Faure/rue de la République et
ses contraintes urbanistiques (rez-de-rue à 3,5 m de hauteur pour
emplacement continu de surfaces commerciales et/ou bureaux).
Prévoir des
locaux artisanaux à des prix abordables (petits artisans, comme le cordonnier,
etc…)
Prévoir suffisamment
de places de stationnement : tout le monde ne peut pas se déplacer à pieds
ou en vélo, surtout pour faire des courses.
D – Avenue Paul Delorme/ Avenue Castellane
Depuis
l’entrée sur la commune avenue Paul Delorme en venant de Caluire, plusieurs
zonages sont prévus de part et d’autre de cet axe :
- A gauche,
Uri2d : habitat individuel lâche, URm2b zone à dominante résidentielle, vers
le stade.
- A
droite : Uri2d : habitat individuel lâche.
URc1b :
Chanoz, EHPAD Le Cercle, réduire le droit à construire dans
cette zone
OAP3 :
Avenue Castellane/avenue de la Gare/ avenue de Pérouges : à supprimer.
URm2b: zone
à dominante résidentielle.
Jusqu’à la place Joseph Thévenot en suivant
l’avenue Castellane sur la droite :
- Zone
UCe4b avec HBCP 13 m et UBCS 10 m (Mutualité, allée des Erables, Eglise).
- Zone
AUCe4b : zone à urbaniser, dont l’ouverture à l’urbanisation est
différée, mais qui permettra une zone de « Bourg et Village » avec
HBCP : 16m et HBCS : 13 m. Soit des hauteurs identiques à celles de
la ZAC alors que l’on nous avait promis une densité plus faible sur tout le
centre ancien. Donc à revoir.
Trois zonages sont à reconsidérer à la baisse ou
nécessitent une urbanisation différée, pour les années à venir en attendant
qu’un arrêt de métro en gare de Sathonay soit réalisé.
E – Parc social
Sathonay-Camp a
toujours dépassé le quota de logements sociaux. Cette proportion a même été
réduite lors de la forte expansion récente afin de la ramener à un taux plus
acceptable entre 25 et 30%. Notre commune apporte donc normalement sa
contribution à la Métropole. Il ne faut pas que le quota devienne à l’avenir
une moyenne sur le plateau nord mais reste à l’échelle de chaque commune afin
de ne pas déséquilibrer les communes.
L’impératif
de reconstruire l’intégralité du Parc Social Dynacité (Delorme/Hôtel de
Commandement et Boutarey/Pérouges) sur la période 2020/2030 et, pour ce faire,
les contraintes données à la zone de la Gare Sathonay/Rillieux doivent
être sérieusement examinées au seul niveau de la réalité du terrain, actuel
certes, mais aussi sur la période de 2020/2030.
F – Politique de l’arbre
Mise en place d’une
réelle politique de l’arbre : localisation, identification, entretiens et
contraintes, « Sathonay-Camp disposant de zones vertes privées ou
publiques primordiales pour la mise en place d’axes verts et bleus entre le
nord de l’agglomération, le plateau de la Dombes et les vallées supérieures de
la Saône et du Rhône ».
Plus jamais ça !
Avenue du Boutarey
Arbres destinés à une lente agonie, plus de « respiration »,
ni d’infiltration des eaux de pluie à cause du goudron ! |
Nous
souhaitons l’augmentation des zones « EBC » et « EVV », les
petits ou grands jardins derrière les maisons contribuent à la sauvegarde de la
biodiversité, au maintien d’une certaine fraicheur pendant les périodes de
canicule et à une meilleure oxygénation de l’air que nous respirons.
Les zones
ENS ne doivent pas devenir les allées du parc de la Tête d’Or.
Ces espaces
vierges sont de plus en plus réduits, d’où la disparition des animaux sauvages
qui s’y réfugiaient. En créant des chemins dans ces espaces, la vie des animaux
sera encore plus menacée et certaines espèces viendront à disparaître
complètement.
La Métropole
se glorifie d’avoir planté plus d’une centaine d’arbres dans le bassin de
rétention de la ZAC, c’est une très bonne chose ; espérons que ces arbres
seront surveillés les premières années pour leur permettre de bien s’enraciner
et d’offrir dans les années à venir un lieu de détente et de ressourcement.
Dommage que
la même chose n’ait pas été faite dans le bassin du chemin de la Vallée pour
permettre le retour des animaux sauvages : oiseaux, chevreuils, renards,
blaireaux etc…
IV – CONCLUSION
Les zonages de « l’ancien
Centre » et plus généralement de la commune sont à
reconsidérer à la baisse pour les années à venir. Il est plus simple pour
l’équipe municipale chargée de l’urbanisme d’avoir un document juridique comme
le PLU-H qui limite les droits à construire d’emblée, plutôt que d’avoir à
argumenter avec des promoteurs toujours avides de faire une bonne opération
financière. Certains secteurs nécessitent
vraiment une urbanisation différée, en attendant par exemple, qu’un arrêt de
métro en gare de Sathonay soit réalisé, c’est-à-dire lors de la prochaine
révision du PLUH.
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ANNEXES (elles peuvent vous être envoyées sur demande)