"Sathonay-camp quoi? comment?" décryptage...

     Pour remplacer l'ancienne publication annuelle, la majorité municipale vient de sortir le premier numéro d'un trimestriel en couleur et sur papier glacé, la commune n'est pas aussi démunie que le prétend la majorité quand il s'agit de promouvoir son image. Ce doit être parce que l'effectif des adjoints à la communication a été multiplié par 2 que les numéros le sont par trois.

        Reste à décrypter le contenu:

• d'abord çà commence mal: dans son édito, le maire exhibe les 2500 m² de surfaces commerciales et de service. Le constat qui saute aux yeux pour le moment c'est que de nombreuses surfaces commerciales de la ZAC restent vides, à vendre ou à louer.
• il met en avant la réalisation du pôle petite enfance - restaurant scolaire mais oublie que la livraison des locaux ne se fera pas au mieux avant 1 an et avec un coût final qui confirmera que notre analyse de SEPTEMBRE 2012 critiquant la procédure de passation de marché s'avère juste: la commune va payer (nous, contribuables, allons payer) 1400 €/m² le gros-oeuvre et la mise hors d'eau hors d'air d'un ouvrage qui se négocie 1200 €/m2, honoraires d'architecte compris, pour une réalisation faite en maitrise d'ouvrage directe. Et avec 3 ans de retard... .
• il se félicite de la réalisation des tennis en omettant de parler du prix de revient de l'installation, exorbitant par rapport au nombre d'utilisateurs, et dont le financement va pénaliser d'autres projets qui verront leur réalisation abandonnée ou reportée, comme pour la nouvelle salle des fêtes.
• et la fin de l'édito mérite une lecture attentive: à propos du PLU-H "la réflexion sera engagée à  l'intérieur de groupes de travail... et donnera lieu à concertation". En clair, la préparation de ce PLU va se faire entre compères et le peuple saura à quelle sauce il sera mangé quand tout sera décidé. De notre côté nous avons alerté le président de la nouvelle métropole, l'ex-Grand Lyon, pour lui demander de faire respecter les règles du débat public instaurées par la communauté urbaine. Nous attendons sa réponse.
• pour le "dépôt de bilan" de la page 7, nous renvoyons nos lecteurs à notre article du 7 janvier  qui explique que tout était prévisible, qu'il n'y a rien de nouveau dans les règles administratives en dehors des baisses de dotation de l'Etat, règle auxquelles toutes les communes sont soumises. Nous rappelons une fois encore que notre maire était vice-président du Grand Lyon quand le projet de ZAC a été adopté, qu'il a déclaré s'être battu pour obtenir la réalisation de la gendarmerie (il n'en dormait plus selon ses dires de l'époque) et qu'en conséquence ses jérémiades et celles de sa majorité ne sont que des larmes de crocodile. Ce doit être sa fréquentation prolongée du marigot politique qui fait tâche.

       Pour terminer, il est remarquable que dans cette publication de 24 pages, une demi-page seulement soit attribuée à l'opposition municipale qui comporte les représentants de 2 listes ayant obtenu au total plus de 57% des suffrages exprimés. Celles et ceux qui n'ont pas encore compris les méthodes de verrouillage de l'information ne les comprendront jamais.

le stationnement à Sathonay-camp

voici quelques réflexions sur le sujet, les vôtres sont les bienvenues, vous pouvez nous en faire part sur macadevi@gmail.com

meilleurs vœux... et un peu plus

voici nos vœux sous la plume de notre président

bonne lecture. Et nous comptons sur vous pour renforcer nos effectifs. Ce samedi 17 janvier, nous tiendrons notre permanence mensuelle salle Victor Hugo, vous êtes les bienvenus

courrier à monsieur le président de la métropole

voici le courrier adressé à Gérard Collomb à propos des difficultés rencontrées par les sathonards vis-à-vis des méthodes de communication du maire et de ses adjoints

Nous publierons sa réponse à réception...

LE COURRIER AU PREMIER MINISTRE: "C'EST PAS NOTRE FAUTE, C'EST LA FAUTE A L'ETAT !!!!!" UNE (SINISTRE) PLAISANTERIE.

Dans un article du Progrès du 1er janvier 2015, monsieur le Maire et son premier adjoint, et adjoint aux finances depuis des lustres, interpellent l'Etat en la personne du Premier Ministre, le rendant responsable de l'état critique des finances communales de Sathonay-Camp et de la difficulté à établir le budget 2015. 

 

De qui se moquent-t-ils?

De tous temps, l'Etat n'a jamais payé de taxes pour ses bâtiments cela n'est en rien une nouveauté ou une "trahison" de l'Etat. 

 

Que la réalisation de la Z.A.C. Castellane et les mesures d'accompagnement du Pôle de Gendarmerie aient mal été appréhendée en matière de financements à mettre en œuvre ne constituent en rien une surprise, nous l'annonçons dans ce blog depuis le début du projet.

Les gendarmes paient la taxe d'habitation (on a même parlé de 200.000 euros sur 2015, ce qui semble crédible à raison de 450 euros en moyenne pour 450 foyers). Cela fait quand même des sous en plus!!

Les nouveaux arrivants sur la ZAC ne paieront que sur 2016 (pour les premiers, peu nombreux), voire plus tard, mais cela est parfaitement prévisible: on paie à l'endroit où on réside officiellement au 1er janvier de chaque année!!

Ce n'est pas leur faute, c'est la loi et c'était parfaitement prévisible.

Monsieur le premier adjoint avait dit, proclamé et même écrit que les budgets 2015 et 2016 seraient difficiles à établir. Il avait dit vrai et maintenant il s'en étonne et prend le ciel (le Gouvernement) à témoin de ses malheurs !!! C'est pour le moins pitoyable. On est en droit de s'attendre à mieux de sa part. 

 

En fait, il prépare plutôt les sathonards à recevoir des nouvelles attristantes: il va falloir tailler dans les projets d'équipement (adieu la nouvelle salle des fêtes ....) ou bien se résigner à une augmentation substantielle des impôts locaux!!! 

Préparez vos chéquiers pour l'automne prochain. 

 

Autre nouvelle intéressante: les nouveaux arrivants de la ZAC ont plus de voitures que prévu !! Jusqu'à ce jour, la règle était: "Circulez, il n'y a rien à voir ". Même cela va devenir difficile (de circuler), les sathonards auront alors tout le temps pour tout (bien) voir !!.

Monsieur le Maire manque de chance... ou de compétence ?