mardi 28 décembre 2010

Conseil municipal du 17 décembre : compléments

A la fin de la réunion le maire a annoncé que le projet de création d’une maison de  retraite était finalisé. Elle sera implantée sur le site de l’ancien camp militaire près de l’ex-hôtel de commandement mais pas forcément dans l’emprise de la ZAC.
Il se trouve que l’emplacement choisi est situé à proximité de la pharmacie du boulevard Castellane dont le maire est, à notre connaissance, encore propriétaire des murs. Pour un établissement gros consommateur de médicaments on peut dire que le hasard fait bien les choses. Si hasard il y a…
Par contre un groupe de professionnels de santé travaillant déjà sur la commune avait fait part de son intention d’implanter un complexe médical, celui-ci a été refusé « faute de terrain ». 
Ah bon ? Le projet de la ZAC comprend pourtant 1 800 m² de locaux pour activités tertiaires. Seraient-ils déjà réservés? Qui en sera le ( ou les ) bénéficiaire(s)? Là encore des questions se posent et pour lesquelles l'avenir apportera des réponses quand tout sera ficelé.
  
Le maire a également fait savoir qu’une consultation des commerçants de Sathonay s’était déroulée récemment. Nous ne connaissons pas le résultat de cette consultation mais nous invitons les commerçants du quartier Félix Faure–République à se pencher sur le plan de masse de la ZAC : les implantations commerciales prévues se situant toutes le long du boulevard Castellane, il est certain que le flux de clientèle ne va pas leur être favorable.

Conseil municipal du 17 décembre : ce que ne dit pas « le Progrès » !

 Le Progrès a fait un compte-rendu succinct ( c’est le moins que l’on puisse dire ) concernant le conseil municipal de vendredi, tout particulièrement concernant la ZAC.  Car l’ordre du jour prévoyait le vote de la subvention à la SERL de 77 000 € pour laquelle nous avions alerté les conseillers municipaux : ils ont reçu par courriel la copie de nos courriers adressés au maire et au président du Grand Lyon. On peut dire que le débat a été aussi bref que confus. Le maire a tout d’abord expliqué que cette subvention était le résultat d’une négociation menée avec la SERL au mauvais moment, en pleine déprime du marché immobilier ( qui depuis se refait bien « la cerise » ndlr )… Bernard Dupont a pris la parole pour dire qu’il était anormal que ce financement soit imposé à notre commune par une décision du Grand Lyon. Il aurait pu ajouter qu’il était anormal que le vice-président Abadie, présent à la séance où cette décision était prise, n’ait pas manifesté son désaccord. Alain Laveur a demandé ce qui se passerait si le conseil municipal votait contre ? Le maire a répondu que cela bloquerait les travaux de la ZAC. Et il a expliqué que ces montants seraient revus à la fin de la convention. Sur ces deux points nous contestons les propos tenus :
- prétendre que les travaux de la ZAC seraient bloqués parce qu’une subvention de 77 000 € - soit 0.3% du budget – ne serait pas accordée ne tient pas la route,
- dire que la convention sera revue à la fin des travaux demande des compléments d’information : à la page 5 de la convention, il est précisé que le risque financier est porté par l’aménageur ( la SERL ). Qui peut croire, à part de grands naïfs, que la SERL prendrait les pertes à son compte mais ferait bénéficier la commune et le Grand Lyon des bénéfices qu’elle engrangerait ?   Sur ce dernier point nous avons demandé copie de la convention, nous l’analyserons dès que possible et donnerons les informations exactes.  Le vote de la subvention s’est déroulé dans une parfaite confusion mais  à l’unanimité des conseillers municipaux.
Une fois de plus nous pouvons nous demander si ce conseil est effectivement attentif aux décisions qu’il prend ou s’il n’est qu’une chambre d’enregistrement au service du maire. 
Pour finir une réunion publique est prévue le 24 février à 19 h. à la salle des fêtes où la SERL présentera le projet. Nous espérons que nous serons nombreux pour poser les questions qui demandent des éclaircissements.

mercredi 15 décembre 2010

la ZAC Castellane et nos impôts - suite

Eh oui! non seulement les Sathonards devront faire de la place aux nouveaux arrivants mais ils devront en plus payer pour celà. Comme vous nous l'annoncions le 20 novembre nos impôts vont devoir renflouer les caisses de la SERL ( voir nos messages dans ce blog ). Et ce n'est peut-être pas fini parce que, depuis, le Grand Lyon a cédé le terrain à la SERL pour 643 000 € de moins que ce que prévoit la convention.
C'est pourquoi nous avons écrit au maire et au président du Grand Lyon pour avoir des précisions. 
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des réponses qui nous seront fournies... peut-être.