vendredi 28 septembre 2012

Futur restaurant scolaire encore!

concernant ce projet voici des informations données par le Progrès le 18 mai:

 ( photo supprimée sur demande expresse du journal )

Cet article confirme le notre du 21 mars, à savoir que la procédure choisie ne permet pas à la commune d'assurer la maitrise d'ouvrage en toute indépendance et de ce fait elle ne peut pas maitriser ni un calendrier de travaux ni un budget.

Les élèves seront contraints de prendre leurs repas pendant 2 à 3 ans dans des structures provisoires car il est très probable qu'avec l'augmentation des effectifs de la prochaine rentrée, la gestion des repas avec les équipements actuels s'avèrera impossible.
Et le coût de ces équipements viendra augmenter la facture.

Si la municipalité avait besoin d'argent pour financer ce projet, il y avait une autre solution, beaucoup plus simple et plus transparente: elle vendait tout ou partie du terrain à un promoteur et construisait le restaurant scolaire en toute indépendance dans le cadre du projet de restructuration de l'école.Cette solution assurait en plus une totale maitrise des charges futures, ce qui ne sera pas le cas avec un équipement intégré à une copropriété dont la gestion peut s'avérer aléatoire. Qui va négocier la répartition des charges?
Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Telle est la question, nous n'avons pas la réponse.

le Progrès et le droit de copie

à la suite d'un rappel du Progrès sur la règle du droit de copie nous avons retiré les articles de ce journal qui étaient insérés dans nos articles. Cela ne changera rien à notre publication.
Et nous doutons que les ventes du Progrès soient plus fortes pour autant.

mardi 25 septembre 2012

cantine pas chère?

le compte-rendu du conseil municipal fait par le Progrès dans son édition du 20septembre est titré "la Ville vend puis rachète pour réduire les coûts de ses futurs équipements publics".
Ce titre fait référence à l'opération de construction de la future cantine scolaire dans un immeuble en copropriété à construire sur un terrain communal à l'angle Pérouges-Boutarey.
Nous avons déjà expliqué dans ce blog, les 21 avril et 26 mai, que ce montage était contestable. Et nous le maintenons.
Pour une fois, les documents préparatoires du conseil municipal étaient accessibles sur le site de la commune. Nous avons donc pu nous les procurer. Et le résultat de l'opération n'est pas glorieux.
D'abord il faut signaler une erreur magistrale portant sur la surface du terrain: un tableau des parcelles donnent une surface totale de 5562 m² quand la surface du tènement vendue à Arcole, le promoteur choisi, se limite à 3 775,53 m² (c'est précis!)
Quid des 1786 m² restants?
Le prix de vente du terrain devrait rapporter environ 1 450 000 €, le prix définitif variant selon le coût final de la dépollution du terrain. Car ce bâtiment qui recevra une cantine scolaire et une halte-garderie sera situé sur une ancienne décharge dont le sol est actuellement pollué par des métaux lourds et d'autres produits plus volatils. Espérons que la dépollution sera bien faite.
L'autre volet du contrat porte sur l'achat des locaux nus pour réaliser la cantine et le pôle petite enfance. Pour 1980 m² la commune va débourser 2 663 000 € hors taxes (et non pas TTC comme l'écrit le Progrès). Cette dépense qui ne concerne que l'achat du gros-œuvre ressort à 1000 €/m² SHON après déduction de la taxe perçue sur la vente. A ce prix on peut faire réaliser un bâtiment sans passer par cette acrobatie de montage. En clair, il était possible de construire le pôle petite enfance / cantine scolaire pour le même prix et d'engranger de l'argent en vendant la moitié du terrain à un promoteur si la ville avait besoin d'argent ce qui aurait permis de payer la quasi totalité de la construction et des équipements .
Bernard Dupont a présenté le projet au conseil. Et il n'a visiblement pas apprécié nos articles précédents sur le sujet. A l'en croire, la procédure adoptée et la négociation menée permet à la commune de traiter cette opération de la meilleure façon. Nous ne partageons pas sont point de vue. S'il a indéniablement des qualités dans son mandat d'adjoint aux finances, nous l'avons déjà  signalé dans nos articles, il est bien moins performant que les professionnels de la promotion immobilière quand il s'agit de négociation. C'est assez normal, chacun son métier.
Mais alors il faut savoir s'entourer de conseillers efficaces et ce n'est pas le cas en l'espèce.
Nous réitérons notre demande faite au maire pour avoir communication du dossier de consultation. Chacun peut faire de même s'il est contribuable sur la commune.
A vos plumes!


lundi 24 septembre 2012

l'avenir de l'ancienne gendarmerie en question

Le conseil municipal a voté en juillet pour que les garages de l'ancienne gendarmerie puissent être loués en attendant que le bâtiment soit démoli et le terrain vendu à un promoteur plus tard. (précision: l'accord du conseil municipal a porté sur la location des garages, pas sur la vente du terrain).

Mais le Progrès d'hier 24-09 nous apprend que le préfet du Rhône envisage de réquisitionner les locaux pour loger des sans-abri pendant la période hivernale à venir.

Le maire se désolait de perdre le fruit de la location des locaux avec le départ des gendarmes dans leur nouveau bâtiment, peut-être que ce changement de destination va permettre de conserver cette recette pendant quelques temps, les finances locales en ont bien besoin.

samedi 22 septembre 2012

chaufferie "à bois" encore...

ce 19 septembre, le Progrès a publié un article élogieux sur les qualités supposées de la chaufferie dite "à bois" à laquelle nous avons déjà consacré quelques articles dans ce blog.
Mais pour le Progrès, seule la parole du Sigerly est fiable.
La chaufferie fonctionne. Tant mieux pour les gendarmes puisqu'à ce jour eux seuls en profitent. Les écoles vont suivre bientôt. Selon l'article, 97% de la chaleur sera produite à partir du bois ce qui va économiser 600 à 800 tonnes de Co² par an. Economie par rapport à quel mode de chauffage? Surement pas s'il était électrique. L'utilisation du bois a l'avantage indéniable de recycler le Co² puisque les arbres coupés sont remplacés par d'autres qui absorbent le Co² émis par la combustion. Mais ce bois doit être acheminé par camions qui,eux, sont gros consommateurs de gazole et polluent allègrement l'atmosphère.
Et surtout la "fable du tout-bois" demande quelques éclaircissements. L'équipement en chaudières à bois est de 0.8+2.7 mégawatts soit 3.5 mégawatts installés. Aux dires du directeur, cette puissance est suffisante pour assurer 97% de la demande. Alors pourquoi avoir complété l'installation par 2 chaudières gaz de 5.5 mégawatts chacune? Nous attendons avec intérêt la réponse à cette question et nous nous engageons à la publier sur ce site.
La vérité c'est que cette chaufferie aura besoin du gaz dans une proportion bien supérieure aux 3% annoncés. Les chaudières à bois sont surtout  là pour servir d'affichage écolo. Nous ne manquerons pas de demander les résultats après trois années d'exploitation et nous les publierons aussi. Et ces résultats porteront sur l'aspect technique et également financier. En l'état actuel, et pour encore une dizaine d'années au moins, la chaufferie sera sous-utilisée jusqu'à ce que la ZAC soit terminée. Pendant cette période il faudra amortir les installations sur un faible nombre d'utilisateurs. Donc le coût du chauffage sera forcément élevé pour eux. Et parmi eux, nous, qui paierons le Sigerly par nos impôts. Sans ignorer que, de la bouche même du maire-président qui dirige la manœuvre, cette chaufferie est surdimensionnée car sa conception n'a pas tenu compte des isolations plus performantes des nouveaux immeubles. Il a d'ailleurs expliqué qu'il allait s'employer à trouver des clients pour se raccorder au réseau.
On lui suggère de prospecter du côté de Neyron...



quelle politique foncière pour la municipalité?

un article du Progrès daté du 17 septembre signalait un projet de préemption d'un lot de 7 garages et leur terrain situé 10 rue des écoles
Au cours de la réunion de conseil municipal du 18, ce dernier devait donner son accord pour cet achat. Sachant que la préemption a déjà été effectuée par le Grand-Lyon pour le compte de la commune, il aurait été amusant que le conseil vote contre. Mais l'humour n'avait pas sa place dans le débat. En préalable, le maire et Bernard Dupont ont longuement argumenté sur le bien fondé de cette préemption qui se justifie, selon eux, dans le cadre de la future restructuration de la place de la mairie. Ce terrain permettra it d'aménager des places de parking pour remplacer celles qui seraient supprimées après le réaménagement de la place Louis Danis. Et c'est aussi, toujours selon B. Dupont, une manière de constituer des réserves foncières (sic).
Ce terrain mesure 588 m² sur le cadastre. Mais si on se penche sur sa topographie on peut se rendre compte que la surface utilisable n'est que de 300 m², le reste se situant dans la pente dominant la montée du Boutarey. Et en analysant d'un peu plus près les plans du PLU, on voit que la moitié de ces 300 m² est située dans la zone de vigilance des mouvements de terrain. Et au final, la commune, nos impôts, va débourser 128 000 € + les frais d'achat + le coût des travaux d'aménagement pour une parcelle sur laquelle pourra être implantée une dizaine de parkings au maximum. Alors que ce terrain, compte-tenu des risques d'effondrement, n'aurait jamais dû être classé en zone constructible pour recevoir un immeuble.
A noter la conclusion du maire portée dans l'article:"dans le cadre de la révision du PLU, nous verrons bien ce que nous pourrons faire de ce terrain!". Bravo pour la prospective!
Une fois de plus l'amateurisme nous coûte cher.

lundi 3 septembre 2012

Sathonay-camp ou Marseille?

un article du Progrès du dimanche 2 septembre explique que les retards de travaux à l'entrée de l'école sont dus à la découverte d'une roche "de la taille d'une voiture". En réalité la roche faisait 1 demi mètre cube, moins qu'une voiture sans permis. Si les travaux ont du retard c'est parce qu'une fois encore leur programmation est faite à la va comme je te pousse. L'école est restée fermée pendant 2 mois, un délai largement suffisant pour assurer une rentrée à l'écart des tranchées et des barrières de protection. Mais pour cela il fallait anticiper. Demain matin,l'accueil des élèves s'annonce agité.