mercredi 19 juillet 2017

Permis de construire

Vendredi 19 juillet 2017



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Ce genre d’affiche ayant une fâcheuse tendance à proliférer sur la commune, vous trouverez ci-dessous quelques informations qui pourront vous être utiles.

Les permis de construire qui se multiplient dans un délai particulièrement court (pour des démarches administratives de ce type aux délais habituellement plus "sénatoriaux"), laisse penser à une épidémie que nous qualifierons de "CONJONCTURELLE" à défaut "d'OPPORTUNISTE".

Cette frénésie compulsive peut vraiment faire penser à un symptôme de type T.O.C., ce qui pourrait faire sourire si cela ne concernait pas un comportement inadmissible car pouvant porter préjudice à certains habitants, peu familiarisés avec les arcanes des procédures et comportements "immobiliers" ou "urbanistiques".


Avec la création de la ZAC Castellane, la commune a eu l’opportunité de créer de nombreux logements, et a doublé sa population en peu de temps.

Le PLU actuel qui réglemente les droits à construire est très permissif, sur la commune de Sathonay-Camp.

Nous espérons que le PLU-H révisé tiendra compte de l' effort de densification déjà réalisé au sein de la ZAC, par rapport à d’autres communes du Grand Lyon, et sera par conséquent moins « intéressant » pour les promoteurs et les sathonards qui leur vendent leur terrain.

Pour l'instant, ils « profitent » du retard pris pour l’application du PLU-H.





Trois instances réglementent le droit à construire :


(Documents trouvés sur le site du GRAND LYON)

LE SCoT

LE PADD

LE PLU

(Page 33 du PLU)

Recentrer le développement sur la ville existante

Développer les centres de communes et de quartiers
Accompagner les grands projets urbains porteurs de centralités nouvelles
Accompagner les grands projets de renouvellement urbain
Améliorer l’accessibilité des territoires en diversifiant les modes de déplacement



PLU-H ma ville àvenir réunion publique 22 mai 2013 SATHONAY-CAMP

Enjeu 1

Privilégier le développement dans les lieux bien desservis par les transports en communs et à proximité des commerces en veillant à la continuité entre le bourg, le Bd Castellane et le secteur de la gare.




 Contestation d'une autorisation d'urbanisme
Emprunté à : services-publics .fr         (particuliers/vos droits)

Vérifié le 21 avril 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Un tiers (un voisin le plus souvent) peut contester la validité d'un permis de construire, de démolir ou d'aménager en exerçant un recours, sous réserve de respecter certaines conditions.

Vous devez justifier d'un intérêt à agir en apportant la preuve que la construction, l'aménagement ou les travaux affectent directement les conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance du bien que vous occupez (par exemple, perte d'ensoleillement).
À savoir :

Si vous ne justifiez pas d'un intérêt à agir et que votre recours cause un préjudice au titulaire du permis, celui-ci peut demander au juge administratif que lui soit versé des dommages et intérêts.

Pour contester le permis, vous devez d'abord saisir le maire (par voie de recours gracieux) dans un délai de 2 mois à partir de l'affichage du permis sur le terrain.

Votre recours s'effectue sur papier libre, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception. Pour ce faire, vous pouvez vous aider d'un modèle pour rédiger votre courrier.

Vous devez informer le titulaire du permis que vous avez effectué un recours gracieux auprès de la mairie. Cette notification doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 15 jours francs à partir du dépôt de votre recours à la mairie.

Si la mairie refuse d'annuler le permis, vous pouvez saisir le tribunal administratif (par voie de recours contentieux).

Votre devez informer le titulaire du permis ainsi que la mairie que vous avez effectué un recours contentieux auprès du tribunal administratif. Cette notification doit être faite par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de 15 jours francs à partir du dépôt de votre recours contentieux. Pour ce faire, vous pouvez vous aider d'un modèle pour rédiger votre courrier.

Vous exercez un recours à l’encontre du permis de construire accordé à votre voisinDate de publication : 13/02/2017 - Logement/immobilier


Votre voisin a déposé une demande pour construire une maison sur le terrain lui appartenant. Un permis de construire lui a été accordé par le maire de votre commune. Considérant que la décision ne respecte pas les règles d’urbanisme applicables en l’espèce, vous souhaitez exercer un recours à l’encontre de cette autorisation.



Tout d’abord, vous devrez saisir le maire pour en obtenir l’annulation. Cette démarche constitue le recours amiable préalable obligatoire avant tout recours judiciaire. Si le maire refuse, vous pouvez saisir le tribunal administratif. Lorsque vous exercez ce recours, n’oubliez pas de notifier au maire, auteur de la décision, et à votre voisin, bénéficiaire du permis, conformément à l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme.

La notification du recours au maire et au voisin doit intervenir par lettre recommandée avec avis de réception, dans un délai de quinze jours francs à compter de son dépôt. À défaut du respect de cette obligation, votre recours sera déclaré irrecevable.



 Lettre recommandée avec avis de réception au maire de votre commune


 Madame, Monsieur le Maire,


Je vous informe que j’ai exercé un recours aux fins de l’annulation de votre décision no (…) en date du (…) accordant une autorisation à mon voisin, M./Mme (nom), de construire (…) sur le terrain situé (adresse). Conformément à l’article R. 600-1 du code de l’urbanisme, je vous notifie mon recours dans le délai de quinze jours à compter de son dépôt devant le tribunal administratif de (…).


Veuillez agréer Madame, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.

 (Signature)





 Lettre recommandée avec AR à votre voisin



 Madame, Monsieur,


 Je vous informe que j’ai exercé un recours aux fins de l’annulation de la décision du maire de la commune de (nom) en date du (…) vous accordant une autorisation de construire (…) (Fin identique à la lettre adressée au maire).


(Formule de politesse...)


(Signature)


Pièce jointe aux deux lettres : copie intégrale du dépôt de la requête introductive d’instance aux fins de l’annulation de la décision n° (…) en date du (…) décrite ci-dessus.



Conséquences sur le permis

Le juge administratif peut décider :

  • d'annuler le permis,
  • ou le suspendre lorsque la construction ou les travaux irréguliers peuvent être régularisés. Le juge fixe alors le délai dans lequel le titulaire du permis pourra en demander la régularisation par le biais d'un permis modificatif.

Textes de référence : Code de l’urbanisme - articles L600-1 à L600-12
                                                                    - article R600-1

                                          

Affichage de l'autorisation d'urbanisme sur le terrain

Vérifié le 01 juillet 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Le bénéficiaire d'une autorisation d'urbanisme (un permis de construire, par exemple) doit afficher sur son terrain un extrait de cette autorisation. Cet affichage sert de point de départ aux tiers pour contester l'autorisation d'urbanisme. À défaut d'affichage, l'autorisation peut être contestée sans limitation de durée.

L'autorisation d'urbanisme prend la forme d'un arrêté.

Cet arrêté indique :

  • la collectivité au nom de laquelle la décision est prise,
  • les principales caractéristiques de l'autorisation d'urbanisme (votre nom et adresse, l'objet de la demande, le numéro d'enregistrement et le lieu des travaux),
  • les textes législatifs et réglementaires dont il est fait application,
  • les avis recueillis en cours d'instruction et leur sens.

Vous devez afficher un extrait de votre autorisation sur votre terrain par le biais d'un panneau dès :

  • la notification de l'arrêté,
  • ou la date à laquelle le permis tacite (ou la décision de non-opposition à la déclaration préalable) est acquis.

La date d'affichage sur le terrain est le point de départ du délai de 2 mois accordé aux tiers pour contester l'autorisation s'ils estiment que celle-ci leur porte préjudice.

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Les voisins victimes du" fléau" que représente une construction d’immeuble à côté de leur « maison de ville » s’aperçoivent souvent trop tard de l’existence du panneau : « Permis de Construire »

A condition encore, que celui-ci soit bien visible comme l’impose la réglementation, et pas caché par un camion garé devant (simple exemple!).

Outre l’accroissement brutal de population dans un quartier dit « résidentiel », les problèmes de circulation et de stationnement, l’école et les terrains de sports qui vont devenir insuffisants, les futurs voisins qui auront une vue directe sur un petit jardin tranquille et sur les activités de ses occupants, ou la simple perte d’ensoleillement etc….
ces voisins, voient la valeur de leur bien anéantie, et n’auront plus qu’à espérer vendre au prochain promoteur, qui leur expliquera sans aucun état d’âme, que la valeur de leur terrain dépendra de la hauteur de la construction qu’ils vont pouvoir édifier à la place de leur petite maison de ville.

Car avec un immeuble qui surplombe votre propriété, il y a peu d’espoir qu’un autre particulier accepte de s’y installer, ou bien à un prix "cassé".


Nos élus qui sont sensés défendre les intérêts de leurs concitoyens se retranchent derrière les lois et règlements qui les protègent, pour nous dire qu’ « ils n’y sont pour rien », « c’est le GRAND LYON qui veut ça…. »

Sauf que c’est bien eux qui font adopter les modifications du PLU !

Dans la réglementation en vigueur, si une commune de taille et d'effectifs administratifs réduits peut tout à fait (c'est même encouragé) déléguer l'instruction des permis de construire à une administration plus importante (Grand Lyon ou services de l'Etat...), la décision finale est, et reste du ressort, de la responsabilité et de la signature du Maire!!!