mercredi 14 septembre 2011

la chaufferie "au bois" est en panne!

la chaufferie "au bois" devait faire l'objet d'une réunion publique de présentation, c'est en tout cas ce qu'avait promis le maire ( et président du Sigerly, le promoteur de la chaufferie ) au cours de la réunion de présentation de la ZAC le 24 février. Depuis plus rien en vue si ce n'est le dépôt d'un permis de construire le 1er avril sur une parcelle prévue pour recevoir les tennis.
sauf que le PLU ne prévoyait pas l'implantation de cette chaufferie. Nous avons donc questionné le maire, le président du Grand-Lyon et le préfet. Leurs réponses se font attendre mais le permis de construire a été retiré. Pourtant le chantier continue: des ouvrages sont toujours réalisés... sans permis? Ces travaux ont alertés des riverains qui s'inquiètent de leur avenir. Déjà, leurs maisons ont plus ou moins bien supporté les vibrations provoquées par le chantier: des fissures sont apparues. Et ils peuvent justement craindre les nuisances futures qu'apporteront les émanations de fumées et les camions d'approvisionnement. Ils peuvent aussi s'interroger sur les risques encourus avec une installation de production de chaleur alimentée pour partie au bois et pour beaucoup au gaz. Il faut souhaiter que les accès pompiers soient mieux étudiés que ceux de la rue J. Mouth depuis la construction de "la demeure de Lucie", ce qui n'est pas évident sur le plan de masse.
Il est pour le moins curieux qu'un équipement de cette taille se fasse sans étude d'impact alors qu'un citoyen lambda doit présenter des kilos de dossiers pour la moindre demande de permis de construire.
En tout état de cause, cette proximité ne va pas valoriser leurs propriétés.

Enfin quelques questions subsidiaires se posent:
  • qui est propriétaire de cet équipement? le panneau de p.c. indique que c'est notre commune alors que c'est le Sigerly qui en assure la réalisation,
  • jusqu'à la fin des raccordements des immeubles de la ZAC, dans une dizaine d'années, cette chaufferie va tourner en sous-régime. Qui va payer les pertes d'exploitation et le remboursement des emprunts pendant ce laps de temps? Nos impôts locaux?
Autant de questions qui augurent mal de l'avenir.